André LELIAN

André LELIAN - Biographie





  • Je suis né le 21 février 1959 à Compiègne. Mon père (André), né à Épinay-sur-Seine, est un ténor amateur, il est accompagné au sax par André Luc son pote de toujours, mais refusera d’entamer une carrière professionnelle. Ma mère (Jacqueline) ne chante pas, mais elle possède un don particulier pour « rebaptiser » très fort les personnes qu‘elle ne peut tolérer…
  • Je vais à l’école « Hersan », au collège « rue d‘Ulm », puis au lycée « Pierre d’Ailly », avant de me faire virer pour cause de « mauvais caractère ». Résultat des courses, une deuxième Terminale aux cours « Mayran-Grasset » dans le 9e arrondissement à Paris. Ensuite des études de médecine à Amiens, entrecoupées par un service militaire que j‘avais (un peu) oublié : 2nd résultat des courses, une convocation immédiate à la gendarmerie avec menace d’emprisonnement pour désertion !
  • Ma première approche de la chanson vient des spectacles organisés par la mairie de Compiègne à l’occasion de la fête annuelle du 1e mai, dans les années 70 : découverte en public des artistes de l’époque (Michel Sardou, Joe Dassin, Dalida, Sim, les Martin Circus, Nicolas Peyrac, Marie-Paule Belle, Annie Cordy, Zanini… Dans le désordre et j’en passe).
  • Et puis, c’est la rencontre capitale : Jacques BREL, par disques interposés, me fait comprendre que je suis fait pour ça, pour « faire l’artiste » sur le devant de la scène. À 18 ans, je reste dans ma province et j’écris mes premiers textes. Au début, je pense révolutionner le monde de la chanson en réalisant des chansons avec un bon tempo, mais en prose !!!
  • Très vite, je me suis rendu compte que la magie n’opérait pas… Alors, je me suis mis à versifier, mais, trop imprégné de Brel, Brassens et Ferré, je fais des textes beaucoup trop longs pour tenir les 3 à 4 minutes demandées pour un 45 tours deux titres. Donc, premier stand-by et je continue mes études…
  • Un peu plus tard, alors que je tente de suivre des études de médecine, un spectacle destiné aux étudiants et aux professeurs est décidé en 1984. Aussitôt, je m’inscris aux auditions. Le timbre de ma voix et ma « gueule » me condamnent à faire des parodies de Sardou : nom de scène de l’époque « Michel Sardur ». Je reprends les titres suivants : « Le surveillant général » et « Mourir de plaisir », plus quelques duos divers. L‘année suivante, le succès obtenu nous conduit à faire un nouveau spectacle, cette fois au « Cirque » d‘Amiens. Nous passons juste après Catherine Lara qui a fait 800 entrées. Nous en ferons plus de mille… Cette fois, je me tape « Les villes de solitude » et la reprise du « Surveillant général », mais j’inclus des parodies d‘Aznavour, de Lalanne et même de Johnny
  • L’année d’après, je rencontre Christian Peyric, auteur-compositeur-interprète, il « flashe » sur ma voix et me propose deux titres pour enregistrer un 45 tours : « Vertige » et « Tu as le diable au corps ». Je veux mettre une de mes chansons, mais il me conseille d‘abandonner cette idée : trop de texte, pas de musique. En effet, je suis chanteur. J’ai la possibilité de chanter juste sans me poser de question, mais je ne suis pas musicien, je ne sais pas composer une mélodie qui colle au texte.
  • Cette tare sera vite compensée par une rencontre décisive qui aura lieu lors des revues de médecine citées plus haut. Un guitariste de (presque) mon âge me propose de créer ces mélodies manquantes. Son nom : Philippe Autret. C’est une révélation. Ses mélodies collent aux textes que j’ai écrits. Nous irons plus loin en réalisant ensemble de nouvelles chansons, en les enregistrant et les soumettant même à la revue « Paroles et musiques ». Malheureusement, un problème technique à fait que notre maquette n‘était pas audible par le jury de la revue.
  • Revenons à la galette actuellement visible sur le site. Tout se passe très bien (les séances d‘enregistrement à Montreuil au studio Robespierre, le pressage par Translab, la réalisation de la pochette…) sauf au moment de la sortie du disque : la maison de distribution dépose le bilan !
  • Donc, me voilà avec mes disques sous le bras, en train de faire les radios et d‘essayer une télé sur FR3… Bref, pas de possibilité de sortir le 45 tours sans être obligé de m‘inscrire chez un producteur, moyennant finance bien sûr. Je vous rappelle qu‘à cette époque, je ne suis qu’étudiant et n’ai – de ce fait - aucun revenu…
    Alors, oublié le beau rêve et adieu la carrière. Je me suis fait avoir et promets de ne plus recommencer.
  • Depuis, je me suis installé en 1995 et j’effectue mon travail de médecin omnipraticien (et oui, j‘ai fini par y parvenir !) et de temps en temps je me fais plaisir en allant chanter à droite et à gauche avec mon pote Philippe, maintenant copain avec Mauro Serri (guitariste exceptionnel, que j‘ai vu en spectacle avec Bill Deraime, récemment).
  • Avec Philippe Autret, nous avons initié en 2002 l’association « ALPHA », qui a pour but d’organiser divers spectacles artistiques en région Picardie. Nous avons même créé un label privé, « WOLF RECORDS », tout un programme…
  • Voilà l’histoire résumée d‘une carrière qui n‘a jamais vu le jour… Amitiés à tous ! (André LELIAN)


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