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jihemjiLe 01/11/2007 à 13:32
La chanteuse et comédienne québécoise Pauline JULIEN est née le 23/05/1928 à Trois-Rivières (Canada).
Ayant rejoint Paris en 51 pour se perfectionner en art dramatique, elle fait ses premiers pas dans la chanson en interprétant Vian, Brecht ou Ferré dans les cabarets de la rive gauche.
De retour au Québec en 58, elle s'y produit dans divers cabarets et enregistre en 62 son 1er album "Enfin Pauline Julien" avec sa version de "Jack Monoloy" qui lui vaudra le 2e prix du Festival de Sopot (Pologne) en 64.
Sa renommée grandit aussi bien au Québec qu'en Europe où elle effectue de nombreux allers-retours.
Après avoir interprété les meilleurs paroliers québécois (Gilles Vigneault "La danse à St-Dilon (73), Raymond Levesques "Bozo-les-Culottes"(67) ou Georges Dor "La manic" (66) …), elle écrit ses propres chansons ("L'étranger", "Mammy" et son plus grand succès "L'âme à la tendresse" (82) … ).
Militante active avec son mari pour l'indépendance du Québec, elle affirme aussi son engagement pour la cause féministe dans ses albums "Femmes de paroles"(78), "Mes amies d'filles" (79), Fleur de peau" (80) et sa chanson "La moitié du monde est une femme" (75).
Comme actrice, elle tourne dans plusieurs films comme "La mort d'un bûcheron" (73).
Après un voyage au Népal qu'elle décrira dans un livre, elle renoue en 85 avec le théâtre et décide de ne plus donner que des spectacles avec d'autres artistes comme "Gémeaux croisés" (87) avec Anne Sylvestre.
Après un dernier spectacle chansons-poésies "Voix parallèles" avec la comédienne Hélène Loiselle en 91, elle se retire de la vie artistique et effectue un voyage au Burkina-Faso en mission humanitaire.
Atteinte d'aphasie dégénérative qui la laisse partiellement paralysée et incapable de s'exprimer, la "passionaria du Québec" se donne la mort le 01/10/1998, à l'âge de 70 ans, peu de temps après la sortie de son autobiographie "Il fut un temps où l'on se voyait beaucoup".
Artiste engagée, interprète sensible et exceptionnelle, elle a enregistré près d'une vingtaine d'albums et signé plus d'une trentaine de chansons.
Son talent lui vaut de décrocher le prix Charles Cros pour ses albums "Fuite Québécoise" (70) et "Où peut-on vous toucher?" (84).
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La chanteuse et comédienne québécoise Pauline JULIEN est née le 23/05/1928 à Trois-Rivières (Canada).
Ayant rejoint Paris en 51 pour se perfectionner en art dramatique, elle fait ses premiers pas dans la chanson en interprétant Vian, Brecht ou Ferré dans les cabarets de la rive gauche.
De retour au Québec en 58, elle s'y produit dans divers cabarets et enregistre en 62 son 1er album "Enfin Pauline Julien" avec sa version de "Jack Monoloy" qui lui vaudra le 2e prix du Festival de Sopot (Pologne) en 64.
Sa renommée grandit aussi bien au Québec qu'en Europe où elle effectue de nombreux allers-retours.
Après avoir interprété les meilleurs paroliers québécois (Gilles Vigneault "La danse à St-Dilon (73), Raymond Levesques "Bozo-les-Culottes"(67) ou Georges Dor "La manic" (66) …), elle écrit ses propres chansons ("L'étranger", "Mammy" et son plus grand succès "L'âme à la tendresse" (82) … ).
Militante active avec son mari pour l'indépendance du Québec, elle affirme aussi son engagement pour la cause féministe dans ses albums "Femmes de paroles"(78), "Mes amies d'filles" (79), Fleur de peau" (80) et sa chanson "La moitié du monde est une femme" (75).
Comme actrice, elle tourne dans plusieurs films comme "La mort d'un bûcheron" (73).
Après un voyage au Népal qu'elle décrira dans un livre, elle renoue en 85 avec le théâtre et décide de ne plus donner que des spectacles avec d'autres artistes comme "Gémeaux croisés" (87) avec Anne Sylvestre.
Après un dernier spectacle chansons-poésies "Voix parallèles" avec la comédienne Hélène Loiselle en 91, elle se retire de la vie artistique et effectue un voyage au Burkina-Faso en mission humanitaire.
Atteinte d'aphasie dégénérative qui la laisse partiellement paralysée et incapable de s'exprimer, la "passionaria du Québec" se donne la mort le 01/10/1998, à l'âge de 70 ans, peu de temps après la sortie de son autobiographie "Il fut un temps où l'on se voyait beaucoup".
Artiste engagée, interprète sensible et exceptionnelle, elle a enregistré près d'une vingtaine d'albums et signé plus d'une trentaine de chansons.
Son talent lui vaut de décrocher le prix Charles Cros pour ses albums "Fuite Québécoise" (70) et "Où peut-on vous toucher?" (84).
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